De la Grèce à la Syrie, la Méditerranée s’appuie sur la culture, la science et l’innovation pour faire face à ses défis. En Épire, une boulangerie villageoise devient moteur de revitalisation locale. En Syrie, la restauration du patrimoine soutient la relance économique. À Montpellier, la recherche valorise le rôle écologique du ver de terre. Et à Marseille, une technologie de drones ouvre la voie à la dépollution de la mer.
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Une boulangerie de village attire des touristes du monde entier
Dans le village de Zitsa, en Épire, un couple a transformé une boulangerie en lieu de partage culturel. Kostas Karamikos et Anna Ellis accueillent des visiteurs venus du monde entier pour apprendre à façonner le pain et les tartes traditionnelles régionales. Ce projet singulier, né d’un hasard de voyage, contribue aujourd’hui à faire revivre un village grec.
Réparer le patrimoine syrien pour relancer l’économie du tourisme
Ravagée par la guerre, la Syrie tente aujourd’hui de rebâtir son avenir à travers la restauration de son patrimoine. Entre ruines millénaires et espoir collectif, le pays mise sur la culture pour relancer un tourisme durable et redonner vie à son économie. Soutenus par l’UNESCO et plusieurs ONG, des programmes de formation, de numérisation et de conservation redonnent ainsi aux Syriens les moyens de protéger leur mémoire .
Le ver de terre, un allié précieux de la nature
Invisible et pourtant vital, le ver de terre est au cœur de la stabilité de nos écosystèmes. Il aère, fertilise, nourrit et régule le vivant. Et garantit ainsi la santé des sols et la résilience agricole. Mais les pratiques intensives et les pesticides compromettent cet équilibre discret. À Montpellier, Mickaël Hedde directeur de recherche à l’INRAE, plaide pour une reconnaissance scientifique et politique de ce travailleur souterrain sans lequel, dit-il, « il n’y a plus d’humain ».récieux de la nature
Des drones pour nettoyer la Méditerranée de ses microplastiques
Une flotte de drones autonomes, capables de repérer, aspirer et cartographier les microplastiques dans la mer : c’est le pari fou d’un inventeur marseillais autodidacte soutenu par un entrepreneur du numérique. Après trois ans de recherche, leur projet entre en phase de déploiement, avec cinquante premiers prototypes mis à l’eau au large de Marseille d’ici la fin de l’année. Équipés de capteurs, ces drones miniatures et écolo-compatibles filtrent l’eau de jour comme de nuit, sans interruption. Ils stockent les particules et génèrent en parallèle une cartographie précise de la pollution marine. Objectif : prouver qu’une action en continu peut, à terme, dépolluer la Méditerranée.