Dans les environs d’ Athènes, capitale qui manque de parcs et de jardins, une école forestière a vu le jour pour reconnecter les jeunes enfants à la nature. Parmi les premiers constats : une amélioration de leur développement cognitif. Au Proche-Orient c’est un programme spécifique qui mobilise les élèves dans plusieurs pays. Le projet a été baptisé “Biodiversité à l’école, biodiversité dans l’école”.

À Athènes, où seuls quelques arbres et de rares parcs subsistent, la question du rapport des enfants à la nature se pose. Des études ont montré que l’absence de contact avec l’environnement naturel peut nuire à leur santé physique et à leur développement cognitif. Jouer dans la nature, selon la recherche, stimule la créativité et augmente les compétences dans la résolution des problèmes. L’éducatrice Vasiliki Kampilakou, consciente de ce manque, a créé en 2005 à Dionysos, en Attique, la première école forestière pour jeunes enfants.

Le projet “Biodiversité à l’école, biodiversité dans l’école” mobilise les élèves du Proche-Orient. À travers des actions concrètes et des échanges collaboratifs, ces jeunes acteurs apprennent à connaître et à préserver la richesse de la nature qui les entoure. Cette initiative prometteuse représente une étape importante dans la lutte contre le déclin de la biodiversité et le changement climatique.
Retrouvez ces deux articles
Une école qui reconnecte les enfants à la nature
Un fort engagement pour la biodiversité, dès le plus jeune âge
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